Seul
Il attend son amour incertain
Sous les vents glaciaux des mers du nord
Il s’endort perdu dans son chagrin
Lui qui pressent brusquement son sort
Des larmes coulent de ses yeux frêles
Dans ce silence pâle et sans âge
Ses sanglots semblent être immortels
Puis il renoue avec ses mirages
Il espère qu’il la reverra
L’enchanteresse de ses visions
Cette Néréide qu’il inventa
Nymphe de la mer de l’illusion
Il empoisonne sa réalité
Avec ses futiles chimères
Parcourant sa sauvage odyssée
Orphelin de son propre univers
1 commentaire:
Désolé de cette intrusion en commentaire (car je suis pas vraiment à ma place ici evidemment) mais je ne peux m'empecher avant tout de te dire merci pour la reprise de tes activités poêtiques et bloguesques.
Bref, ça fait vraiment et honnetement plaisir de te relire à nouveau.
Ce qui est amusant dans ce billet, c'est que je me sens donc super concerné et touché par le thème de tes mots.
Non pas que l'audace nombriliste de cet esprit tordu songe à penser que j'en serais une potentielle inspiration, fort heureusement pour mes chevilles lol, mais je dois en convenir... c'est un peu le quotidien qui déroule à mes yeux de tes vers mélancoliques.
Enfin, comme toujours, très beau poême...
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